Ruisseaux de Mots

  écrivain biographe 

Partir toujours, se perdre quelque fois, arriver jamais....

 

 

La vie par essence signifie mouvement, transformation, itinérances. La rencontre du spermatozoïde et d'une ovule donne vie à un embryon : début du voyage !

Enfance, adolescence, croissance... partir toujours, avancer on ne sait où, mais on avance... laisser porter par la mouvance, les conditionnements et la soif de grandir, de découvrir, de vivre !

Palier du chemin : l'âge adulte, normalement stabilisation, concrétisation, établissement dans sa vie familiale, professionnelle, sociale.

But : procréation, transmission, partage, épanouissement. C'est là que l'acquis de la petite enfance se matérialise... nous sommes, je suis !

Poursuite du chemin : le "connais-toi " toi même, avec Socrate, mais où me mène-t-il celui là ?

Aïe aïe aïe... ne pas se perdre, ou plutôt se perdre quelque fois au vaste pays de la connaissance, celle de SOI.

Nietche, Freud et bien d'autres nous tiennent la main au pays de l'inconnu, notre conscient et inconscient se bousculent,  chahutent, bouleversent, car durant ce voyage là, c'est souvent la dualité de nos illusions qui émerge ! La vérité pointe son nez...Comment être en cohérence, sans être en errance ???? On se perd au pays des songes, des contes et féeries, au pays des Bisounours où il fait si bon vivre, tous ces contes et histoires qui nous ont bercé durant l'enfance... On vit dans l'illusion. ... Belle vision. Or pourquoi est ce que l'on se perd, alors que le temps n'existe pas ?.... Un voyageur,  mon frère que je rencontre sur le chemin me dit que le hasard n'existe pas, il m'offre même un livre qui en porte le nom pour mieux me convaincre.

Pour avoir fait presque le tour du monde, la notion de distance et de temps n'existe pas pour la pensée et les rencontres. Alors, que l'on soit en quête de devenir, de vivre l'instant présent ou pas, nous sommes dans l'inspir et l'expire, dans le souffle de la vie, dans l'itinérance de nos actes, de nos pensées, dans la mutation de nos cellules, en perpétuelle transformation... en devenir....

Etre sur le chemin, être en voyage à travers le monde, ou être tout simplement vers le chemin de soi même, nécessite des temps de pause... De toute façon les aléas de la vie vous les imposent parfois.

Car on risque de ne jamais arriver.

Où ? me direz vous ? se réaliser familialement, professionnellement ou socialement ?

Pour ma part, chaque voyage mène à une découverte d'un autre univers, d'une autre culture, de l'humanité dans toute sa diversité !

Mais le seul voyage où on n'arrive jamais, car il n'a pas de fin, est celui qui conduit à SOI, ainsi qu'à la connaissance qui est infinie !

Les voyages forment la jeunesse, ils nous façonnent, nous font grandir, pour un jour arriver à comprendre que celui de SOI à MOI est bien le plus important, afin de finir sur cette terre, à l'heure de notre dernière heure, en paix, du moins avec la conviction, comme le pélerin de compostelle, d'avoir cheminer en conscience, d'être en quête, sur le chemin spirituel, quitte à ne jamais arriver....

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