Ruisseaux de Mots

  écrivain biographe 

Source de Liberté

 

Qu’est-ce que la liberté en fonction de ce que l’on vit de nos libertés ?

 

Si on part du principe que le temps n’existe pas, que le bonheur n’est pas le chemin, mais un labyrinthe et ses multiples possibilités de choix vers des voies différentes, la liberté absolue pour moi est l’humain accompli. Celui ou celle qui dépouillé de tous les conditionnements vit en harmonie avec lui-même, centré et en résonance de qu’il est dans l’instant présent !

Ne pas souffrir physiquement et moralement est une grande liberté. C’est un cadeau de la vie qui installe l’individu dans un état d’être et de résilience avec lui-même, une  harmonie entre corps et esprit qui le rend libre dans la vie quotidienne. La liberté absolue est d’être malgré les carcans sociaux économiques, productif, autonome, indépendant financièrement et être libre de ses engagements, de ses choix et de sa spiritualité, avoir son libre arbitre quel que soit l’environnement. Vivre libre est un grand luxe, car même les plus riches de ce monde ne sont pas libres, ils le sont encore moins que l’indien Amazonien. Ce dernier, homme libre de tous conditionnements mais qui vit en groupe n’est pas totalement libre, sa liberté est organisée par les règles que la communauté impose.

La liberté c’est comme boire à la coupe des libations avec fierté, à satiété, s’enivrer de vérités. Mais où est la vérité ? Liberté et vérité sont-ils des âmes sœurs ou des amants maudits ?

Je vous laisse y réfléchir…

Un de ses corolaires : la solitude

Les événements de la vie, les enfants qui grandissent et partent, les tsunamis, les séismes, la mort font que de deux ou plus, on se retrouve seul. On peut vivre une riche activité sociale, associative, professionnelle,  être très entouré toute la journée et être très seul dans son âme. La solitude physique et morale le soir au retour d’une journée de labeur vous enveloppe de sa torpeur. Crève cœur cette solitude qui est là, on n’a plus son âme sœur et il nous semble que la douleur d’un broyeur a emprisonné notre cœur. Commence le travail d’introspection qui fait que l’on découvre pour peindre sa vie, une palette de différentes couleurs. La solitude ne doit pas se revêtir de sombres douleurs, mais au contraire, elle doit être un temps d’écoute de son intériorité, temps de compréhension, de digestion de mets trop consistants, d’intégration, de consolidation, de réparation, de cicatrisation  pour un sourire intérieur à son cœur.

La solitude est une pause bénéfique, elle permet de mesurer, d’évaluer et de poser les pensées. Elle offre un bouquet de réflexions, elle ouvre les portes de cachots jusque là bien verrouillés. Connais-toi toi-même chuchotait Socrate… vis seul et tu connaîtras les secrets des Dieux…. Vivre tout le temps dans la solitude ne me serait pas profitable mais aujourd’hui ce temps nécessaire et imposé est une donnée majeure à la découverte et à l’écoute de celle ou celui qui re nait : MOI / TOI pour une solide attitude dans ma solitude. Je retourne au liquide amniotique, cela coule de source et le flot des pensées s’écoule. Cascade fracassante, puisque tout s’écoule, glisse, et fait de la pierre brute une pierre lisse à la peau neuve. La solitude est comme un ravalement de l’âme, on retourne à notre état originel et ses fondamentaux.

 

Ruisseaux de mots pour une guérison des maux…

 

 

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